Phase 3 : ‘’ Le quitter ‘’
Le savoir-faire des clowns fait qu’ils avancent dans le jeu en ayant toujours à l’écoute l’approbation de la personne, son adhésion, ainsi peuvent-ils suspendre tout projet en priorisant l’adhésion de la personne.
Le bien-être de la personne va dicter la durée de l’intervention.
Notre objectif pour le départ est de sentir le « juste moment » ;
Ce n’est pas nous qui décidons quand partir mais c’est le sentiment d’un moment rempli et d’un temps juste permettant de quitter la personne sur un mode apaisé.
A la fin de nos interventions (à peu près 2 heures en clown dans un service, en moyenne 12 personnes rencontrées), nous faisons une transmission aux soignants sur le déroulement des visites, informations qui sont consignées par écrit et transmises à l’ensemble des équipes soignantes. Cette façon de collaborer avec les soignants permet de travailler sur le changement de regard, car les soignants nous disent redécouvrir leurs résidents ou patients autrement. Cela leur ouvre de nouvelles perspectives dans la prise en charge de chacun.
Ce qui est visible, c’est de voir certains patients sortir de leur léthargie, prendre du plaisir à
interagir, d’autres trouvent l’énergie de bouger, danser, jouer … les énergies de vie sont stimulées sans autre objectif que la rencontre.
Une étude impliquant un doctorant doit débuter en 2014 au CHU de Toulouse pour mesurer les effets de ce type d’interventions sur la santé des patients.